Les joies des collègues
Je savais que les femmes au boulot pouvaient être garces, j'en ai fait l'expérience pas plus tard que jeudi dernier.
Pour résumer en vous épargnant les détails, je bosse dans une assoc' ou je suis la seule et unique salariée. Pour m'épauler dans mon boulot parce que je ne suis pas superwoman, je suis aidée depuis un an par une dynamique retraitée bénévole de 67 ans que nous appelerons Martine. On a chacune des missions et d'autres que l'ont effectue en commun. Jusqu'à présent ça s'est toujours bien passé.
L'assoc' est présidée par un président (of course) que j'apprécie beaucoup et qui consacre quelques heures par semaines à l'assoc'.
Jeudi dernier on avait rdv tous les trois pour faire le point sur les dossiers en cours.
Au cours de la discussion, le président m'a fait des éloges. Il en a fait aussi à Martine mais certainement pas autant qu'elle l'aurait souhaité. C'est là qu'elle a commencé à répertorier la liste détaillée de ses missions mais surtout à dresser quelques uns de mes défauts pour se mettre en avant. Et ça, j'ai pas du tout apprécié.
En gros elle a déclaré à mon président que j'étais trop spontanée, que je n'avais pas autant de recul qu'elle et qu'elle va plus en profondeur sur les dossiers, et vas-y que je te donne un exemple complètement faux pour appuyer mes dires.
J'étais scotchée sur ma chaise. J'arrivais pas à croire qu'elle me descende pour se faire mousser.
L'espace d'une seconde j'ai failli l'interrompre pour lui demander des explications mais vu la moutarde qui me montait au nez j'ai préféré m'abstenir pour éviter un crêpage de chignon à la con. Parce qu'en plus d'être spontanée je suis colérique.
J'ai réglé ça le lendemain avec elle au téléphone. Elle m'a assuré ne pas avoir voulu me descendre mais simplement "recadrer les choses" sur ce qu'elle faisait à l'assoc' car soit disant le président ne voit pas tout ce qu'elle fait. N'importe quoi le niveau, à 67 ans ça fait pitié.
En tous cas ça me motive encore plus pour trouver un taf et partir d'ici. J'ai hâte.